Vendredi 22 avril, le jour tant attendu. La BABSCon s’étendant sur trois jours, son ouverture avait lieu le vendredi matin. Matériel photographique, con badge et tee-shirt à mon nom, j’étais fin prêt pour entamer cette première journée. Enfin, presque. N’ayant rien à manger, la faim se faisait sentir. Avec Otak, nous avons décidé de nous rendre à pied avant le début de la convention au magasin le plus proche. L’ouverture étant programmée pour 11 heures, nous avions le temps de faire l’aller-retour.
Mais la réalité ne fut pas comme prévu. Tout d’abord, il n’y avait qu’un seul magasin de type « supermarché » aux alentours, de l’autre côté de l’autoroute. Et une fois à l’intérieur, nous avons découvert avec stupéfaction que 90% de son contenu était non alimentaire. Nous avons donc dû nous rabattre sur des biscuits en forme de mini-donuts au chocolat. C’était à peu près tout ce qui était intéressant. Les USA ont parfois une conception des magasins un peu bizarre à mon goût.
Nous en avons aussi profité pour retirer plus d’argent, vu que nous avions prévu de nous faire plaisir du côté des vendeurs, l’offre étant un peu différente de celle que l’on trouve habituellement en Europe. Au final, nous étions deux coffres de banque sur pattes. Heureusement que la ville était paisible !
Une fois revenus à l’hôtel, nous avons réalisé notre deuxième erreur : la cérémonie d’ouverture était bien à 11 heures, mais les vendeurs eux ouvraient à 10 heures. Nous avions 35 minutes de retard, et de ce fait, les bonnes peluches étaient déjà toutes parties. J’ai dû faire une croix sur ma « folie » d’acheter une peluche faite main, celles restantes ne me plaisant pas ou étant trop chères.
J’ai dû passer près de 2h30 d’affilées dans la zone des vendeurs, manquant donc la cérémonie d’ouverture. J’ai acheté des posters, des peluches 4DE introuvables en Europe, un dogtag, un comics etc.. Les objets proposés étaient variés, les talents des artisans rivalisant de créativité et d’innovation. J’ai également pu rencontrer et échanger un peu avec quelques-uns d’entre eux, comme Earth-Pony Creations, un jeune vendeur proposant des plaquettes gravées au laser. Son concept et son talent pour exploiter au maximum les possibilités offertes par sa machine m’ont bien plu.
Au total, il y a tellement de choses à dire sur les vendeurs qu’il me faudrait presque un article dédié à eux, chose que je n’ai pas envie de faire. De ce fait, je vous laisse plutôt consulter l’album photo que j’ai réalisé pour vous. Si vous avez une question sur un vendeur, n’hésitez pas à le chercher sur un moteur de recherche en vous aidant du site de la BABSCon. Sinon, vous pouvez aussi me contacter, et je ferais de mon mieux pour répondre à votre question.
Après les achats frénétiques, on a jugé bon de se restaurer un peu, les conventions nous faisant perdre la notion du temps, le manque d’alimentation est fréquent. Je crois n’avoir jamais autant savouré un BLT (Bacon Lettue Tomato) de ma vie. Le goût en bouche du bacon était tellement savoureux. Bref, retournons plutôt à nos poneys.
L’après-midi on a commencé par.. visiter la convention. Eh oui, c’est idiot mais on n’avait pas encore eu le temps de découvrir les activités proposées dans les différents halls. On a donc admiré les œuvres proposées aux enchères silencieuses, des enchères dont le principe est de noter son prix sur la feuille de l’objet. Les photos étant interdites dans cette salle, je vous laisse avec votre seule imagination.
⇒ Lien vers le programme de la BABSCon
Suite à cela, nous avons entamé les panels. Le premier auquel nous avons assisté était nommé « When Good Episodes Go Bad », présenté par un homme portant un masque de griffon. Je dois avouer ne pas avoir tout suivi, ayant encore un peu de mal à suivre ce genre de conversation. Cependant cela semblait intéressant, l’intervenant maîtrisant l’art de s’exprimer et sachant captiver la foule.
Pour le panel suivant, j’étais encore moins attentif, malgré que le sujet semblait.. très lié au fandom. Nommé « Horse Drama and Sodium Intake », vous l’aurez compris, ce panel concernait le drama et le sel (étonnamment ça me fait penser à certains moments du fandom français). J’ai passé le peu de temps présent à ce panel à rédiger les questions que nous allions poser juste après à Andy Price, l’un des dessinateurs des comics officiels MLP. Je crois pouvoir dire que nous n’étions pas totalement organisés, mais cela n’a heureusement pas posé de problèmes pour la suite.
Les questions rédigées, nous avons filé vers le stand d’Andy Price, pour réaliser l’interview juste après la fermeture de la zone des vendeurs. Nous nous sommes installés tant bien que mal dans un bout de couloir, le lieu étant quelque peu bruyant et sujet au passage des employés de l’hôtel. L’interview a commencé de manière très classique, puis a rapidement pris une tournure plus décontractée, plus fun. Nous avons pu découvrir Andy Price, fan de Star Trek et très à l’aise avec le fandom. Il nous a bien fait rire avec ses anecdotes ! Je pense pouvoir dire que je n’ai jamais réalisé d’interview aussi sympathique.
L’interview terminée, nous sommes retournés dans la chambre pour nous décider sur le repas du soir. On avait vu des gens passer dans l’hôtel avec des cartons de pizza, on a donc décidé de s’en faire livrer nous aussi. Cela n’a pas été simple, le format d’adresse postale étant différent du notre par exemple, mais au final, on a eu notre pizza.
Fin de la journée ? Non ! A chaque convention ses soirées, ses fêtes. Et quand ce sont les visiteurs qui les font, cela devient encore plus épique.
La suite dans le prochain article.
Très cool comme article.
Comme je t’envie d’avoir pu participer a une telle convention et en tant que journaliste.
HS : sympa l’incitation vers Qwant ;)