Tout voyage a un début, et le notre commença dans un motel au cœur de San Bruno, petite ville dans la banlieue de San Francisco. Cette ville était dénuée de charme, la route passant devant l’établissement était bruyante et le trafic quasi continu. Qu’à cela ne tienne, nous n’avions prévu d’y passer qu’une seule nuit afin de nous reposer du long voyage que nous avions passés pour nous rendre aux USA depuis la France.

Premier repas : Wendy’s, histoire de bien commencer

Malgré le fait que nous étions à quelques kilomètres du lieu de la convention dans un modeste motel à deux jours du début de l’événement, c’est la que j’y ai rencontré les premiers bronies du séjour. C’est par hasard, en patientant dans un escalier, pc sur les genoux et écouteurs vissés sur les oreilles, que j’ai croisé un groupe arborant des écharpes /mlp/ de la 4chan cup. J’ai saisi l’occasion pour aller à leur rencontre et établir un premier contact. Ils m’ont dit qu’ils connaissaient les rédacteurs du célèbre journal en ligne controversé « Horse News », ce qui correspondait plutôt bien avec leur style.Un premier contact amical annonçant une convention intéressante.

Electronique : check
Fanta orange fluo hyper-sucré : check

Le lendemain, après une nuit de repos bien méritée, rythmée au son du flot de voitures défilant sur la route, nous avons pris la route de la convention. Marche, bus, traversée de route dans un sens, puis dans l’autre, nous avons finalement tant bien que mal réussi à rejoindre le lieu de l’événement situé à seulement quelques kilomètres du motel. Les USA étant un pays conçu avant tout pour les voitures, se déplacer à pied peut être parfois long, surtout quand il s’agit de traverser des boulevards et une autoroute.

L’équipe de choc avec ses 50 tonnes de bagages

Merci à ces petits boutons magiques qui nous ont été grandement utiles

A terme, nous avons atteins le Hyatt Regency, hôtel luxueux hébergeant la convention pour les trois jours à venir. Le bâtiment était immense aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. En forme de carré, il possédait une grande cours intérieur couverte, permettant de se déplacer librement sans jamais être exposé aux conditions extérieurs. C’est d’ailleurs ce confort qui participe à faire de la BABSCon ce qu’elle est.

Vue de l’hôtel depuis la cours intérieure

A notre arrivée sur place, nous avons pu constater la conquête des lieux par les premiers bronies venus participer à la convention. Certain exposaient leurs peluches, jouaient aux cartes, ou consultaient leur pc. L’ambiance était déjà bon enfant, similaire à celles des conventions auxquelles j’ai pu assister par le passé. De notre côté, nous avons validé nos réservations, puis sommes montés découvrir nos chambres.

Otak approved

Et quelle découverte ce fut. Je ne peut vous décrire l’était de joie mêlé à de l’excitation que nous avons ressenti lorsque nous avons pris connaissance des lieux. Les chambres étaient plutôt grandes, dans un style moderne, une écran plat géant et des lits confortables. Quel bonheur ce fut de m’effondrer dans ces draps blancs.

Le bonheur après avoir marché sous le soleil avec les valises <3

Quelques temps après, nous avons été rejoins dans la chambre par Austin. Pour faire simple, nous avions réservé deux chambres de quatre places chacune. N’étant que cinq, nous avons proposé une place dans l’une des chambres sur un forum américain. C’est comme ça que nous avons fait la connaissance de Austin, un brony américain d’une gentillesse sans pareil.

De gauche à droite : Adlyhn, Xefir, Austin, Otak et Silou

Lors de cette première journée de pré-convention, il m’est arrivé une chose à laquelle je ne m’attendais pas. Quelle est la probabilité pour qu’un de vos amis venant d’Europe se trouve à la BABSCon ET sans que vous n’en soyez au courant ? Proche de zéro hein ? Et pourtant, contre toute attente, lorsque je suis passé au niveau de la réception, j’ai entendu quelqu’un appeler « Hey Silou ! ». Sur le banc se trouvait mon ami néerlandais FrankkieNL que j’avais revu récemment à la Hearth’s Warming Con. Quelle ne fut ma pas surprise lorsque je l’ai vu. BABSCon was now 20% cooler !

En compagnie de Frankkie

La suite de la journée de fut pas plus calme. Affamés nous sommes allés nous restaurer au restaurant le plus proche. La ville étant de l’autre côté de l’autoroute, il était plus simple se de rendre dans les quelques commerces aux alentours que de marcher une vingtaine de minutes. Puis nous avons décidé d’aller faire les courses. Et pas n’importe quelles courses, des choses du genre acheter une GoPro pour les interviews, la veille de la convention. Ce fut un road trip à travers Burlingame, suivit d’une découverte des Ubers pour finalement trouver un vrai centre commercial éloigné de l’hôtel. Bref, en fin de journée nous avions tout, et étions prêts pour commencer la convention (même la bière).

Les conventions, ça donne soif

Enfin, presque prêts. Il ne nous manquait plus qu’à récupérer nos con badges, sésame nous permettant de pénétrer à l’intérieur de la convention, et, dans mon cas, de réaliser les interviews en tant que journaliste. C’est ainsi que nous sommes redescendus pour faire la queue avec des dizaines d’autres personnes dans une ambiance festive.

Déjà tant de monde le jeudi soir

Les premiers cosplays et fursuits étaient déjà présents. Certaines personnes profitaient de cette occasion pour dessiner et rencontrer les participants, comme Tsitra360. On pouvait aussi y saluer Dustykatt, alias The Manliest Brony, connu pour ses émissions « Stay Brony My Friend ». Le fruit du hasard a voulut que je fasse la queue avec CraziestOfIvans, rédacteur sur Horse News (non je ne fais pas une fixette sur eux). Ce dernier nous raconta des anecdotes de convention, comme le combat de SDF devant la BronyCon à coup de couteau papillon. Des anecdotes ma fois fortes intéressantes, mais dont je n’ai pas tout compris hélas. En tout cas, il semblait avoir beaucoup de choses à raconter !

De gauche à droite : Frankkie, Silou, CraziestOfIvans, Phelan

Une fois le badge obtenu, la journée a touché à sa fin pour nous, trois importants jours nous attendaient et nous devions nous y préparer en commençant par nous reposer.

Fin des prémices.